Demeure des Chimai

la marque sur le poignet d' Himawari dessinait une forme bien présice à présent

Pourquoi, que ce passe-t-il ?

Ne semble pas l'entendre et s'éfondre sous son propre poid.
Non ! Il ne faut pas !!!
au bord des larmes

Kamii se calma, se frotta les yeux et murmurra difficilement :

C'est...c'est là-bas qu'elle est devenue...bizarre...

des flashes firent alors irruption dans sa tête :
La petite Taïma jouant près des escaliers...les deux ombres noires...un ricanement...des oiseaux morts...écartellés...le noir...le noir profond et absolu, et toujours cette mélodie grinçante...

Elle cria de toutes ses forces :
Non, Non, NON !!!!!!!

puis elle s'éfondra, haletante.
L'image de la sorcière lui revint à l'esprit ainsi que leur échange dans le parc... elle repensa à Taïma, à ses parents. Elle serra les poings.
Comme revenue d'entre les morts, elle se releva, livide mais décidée.
Non, il ne fallait plus fuir. Quitte à devenir folle à son tour, il fallait qu'elle garde espoir. Surtout que maintenant ils étaient enfermés dans le manoir et n'avaient plus d'autre issue.
Résolue et pleine d'une force nouvelle, Kamii se dirigea vers le paravent de papier qui les séparait encore de la pièce où tout avait commencé, et où tout probablement finirait...

Suivez-moi ! fit-elle à voix basse, comme pour éviter de se faire entendre...

Sanoa assez passif dans la situation actuelle suivit leur hôte sans un mot et en lâchant Himawari.Son envie d'en savoir plus, et la peur étreinganit son coeur et il n'arrivait plus à ressentir la moindre émotion de Kamii, ce qui le soulagea tout de même.

suit les deux autres personnes

Il arrivèrent dans une pièce très ancienne et incroyablement sombre.
Pas de fenêtre, pas d'ouvertures mais une odeur bizarre qui flottait légèrement dans les airs, bien qu'inidentifiable.
Kamii frissonna et les entraîna au fond de la pièce ou se tenait une seule porte noir et robuste encadrée par...
Deux statues aux yeux rouges. Ces statues, noires elles aussi, avaient quelque chose d'effrayant, un peu comme celui de l'enfant que les deux adolescents avaient aperçu peu de temps auparavant.
Kamii s'arrêta et murmurra, presque dans un souffle :
Et voilà, c'est ici que j'ai vu ma petite soeur pour la dernière fois avant qu'elle ne devienne...comme elle est maintenant.
Regarde terrifiée les statues et leur explique :
Je me suis longtemps tenue loin d'elles, tant elles me faisaient peur -c'est d'ailleurs pour ça que je n'ais pas osée partir au secours de Taïma...-.
Ce que je vous dit doit vous paraître idiot mais voyez plutôt :
Et, sur ce, elle posa les mains sur les têtes des statues et s'écarta vivement : les deux statues s'étaient animées et l'une d'elle lança d'une voix inhumaine mais parfaitement audible :

Je suis un homme.
Je suis une femme.
Je ne suis ni un homme ni une femme.
Qui suis-je?

et la seconde :
Je suis plus puissant que Dieu.
Je suis plus méchant que le diable.
Le pauvre en possède.
Le riche en manque.
Et si vous me mangez, vous mourrez.
Qui suis-je?

Kamii resta muette avant de balbutier :
mais...c'est la première fois que je parviens à comprendre ce qu'ils disent ! O_O
Elle jeta un regard vers Himawari et Sonoa mais sursautta lorsque les statues reposèrent les énigmes.

ok ...faut donc résoude les énigmes .....

Je...je me souviens de Taïma lorsqu'elle était encore normale.
Elle me répétait toujours ces deux énigmes mais je n'ais jamais trouvé la solution... C'est étrange que ces deux statues les reposent à leur tour !

...

D'après Taïma, 70% des enfants à qui on avait posé la première énigme ont sû répondre contre 15% seulement des étudiants de l'université de Tokyo ! Elle aimait beaucoup les énigmes et celle-ci tout particulièrement...

...

Le jour où tout est arrivé je l'ai vu parler aux statues dans leur langue étrange et cette porte s'est ouverte... Je n'ai pas été assez rapide pour la rattraper -_- fit-elle, d'un air culpabisisateur.

regarde les statues, une goutelette de sueur perla sur sa tempe.
Il paraît, reprit-elle dans un murmurre, que tous ceux qui ont mal répondus ont été...
elle déglutit puis se reconcentra pour chercher la solution.

une des solution est ''l'amour",non ?

Sanoa voyant Himawari répondre assez vite, commença à se creuser les méninges sérieusement...Il pensait cette histoire complètement idiote jusqu'au moment ou les deux statues ont prit la parole...Portant sa main près de sa bouche sous la réflexion, un sourire naquit sur ses lèvres alors que tout lui parut plus clair...

"Pour la deuxième, c'est Rien..."

Il attendit patiemment que quelque chose se produise avec une certaine amertume dans le coeur...

La deuxième statue, lentement tourna sa tête de 180° et une sorte de déclic se fit entendre.
La première en fit de même, mais arrivée à près de 90° elle s'immobilisa.

MAUVAISE REPONSE !tonna t-elle

Et, sans crier gare, elle se jeta sur Himawari, toutes griffes dehors en grinçant.

Kamii hurla de frayeur.

Sanoa jeta un oeil sur Himawari, et soupira...il se posta rapidement devant elle et la repoussa avec force. Au moins, s'il devait arriver quelque chose c'était à lui et pas à la jeune fille...


(désolé pas d'inspiration....-_-)

*sympa merci *
voyant la statue foncer sur lui Himawari se retourna et vis deux sabres qu'elle pris, elle en donna un à Sanoa et garda l'autre pour elle
Quand la statue arriva devant eux, elle donna un grand coup de sabre sur le torse de la statue. Etonnament, elle vit que ses yeux pleuraient mais pas de vrais larmes c'était de sang

*Bon, je devrais peut etre faire quelque chose là, je suis censé être un homme...enfin,vite fait...*

Voyant les deux statues se diriger sur Kamii, Sanoa empoigna plus fermement le sabre qu'Himawari lui avait jeté (parce qu'il se voyait très mal se défendre avec juste son petit corps chétif...), et s'élança vers les deux attaquants. Les larmes de sang le déconcertaient vraiment, il y voyait cet acte comme un truc assez gore... Tout en essayant tant bien que mal de protéger Kamii, et vraiment avec mal, il fit signe à Himawari...peut-être que si la jeune fille trouvait la bonne réponse tout de suite, les statues arrêteraient de vouloir faire des guirlandes de noel avec leurs tripes...

elle réflechit en se concentrant de toutes ses forces.
J'ai trouvé, la solution est l'ombre!
la première statue tourna la tête et s'arrêta comme le fit la seconde.

Sanoa préféra garder le silence. C'était assez écoeurant à voir, et il sentit un frisson d'horreur le parcourir, et il allait falloir passer par là... L'odeur âpre du sang lui monta aux narines, et il se retint pour ne pas vomir. Il rejoint Kamii doucement.

"Vous étiez au courant pour ça? et vous avez une idée de qui sont ces personnes?"

Puis il se tourna vers Himawari...

"ça va être comme ça à chaque "livraison"?"

elle fixait les pieux avec des yeux exorbités, puis elle détourna le regard, toujours ayant le doigt doud son nez pour eviter l'odeur qui lui donnaient des hauts le coeur
J'espère que non ^^
elle soupira
bon...que faut-il faire ici ?

Citation :

"Vous étiez au courant pour ça? et vous avez une diée de quis ont ces personnes?"

N'ose pas s'approcher des cadavres pour vérifier le doute terrible qui l'envahissait.
Je...je ne sais pas...peut être que je les reconnaîtrerai quand nous monterons...
Ce qui répond à votre question mademoiselle fit-elle en se tournant vers HImawari, dans l'état actuel des chose, je ne nous voit aucune autre issue que ces escaliers...morbides.
IL..il faut y aller.
Elle était une fois de plus au bord des larmes, l'odeur de sang l'envahissant jusqu'à la moelle des os et la répulsant à chaque seconde.
MAis elle serra les dents et entreprit de gravir les premières marches.
POur détendre un peu l'atmosphère, et murmurra :
Jamais je n'aurais imaginé que le manoir était si grand...

Soudainement, Sanoa eut envie de faire demi-tour, de partir loin, de ne plus jamais avoir affaire à Yuko...bref il préfèrait crever de froid que de monter ces escaliers. Mais une réalité se prit de lui...Il ne pouvait pas du tout sortir, et c'etait soit rester là a attendre soit monté ces escaliers. Se résignant et soupirant bruyamment, il suivit les deux femmes déjà engagé dans la sorte de caveau.

Alors qu'ils montaient, la jeune femme se sentait de plus en plus mal à l'aise.
Bien sûr qu'elle savait qui étaient ces cadavres en décomposition ! Mais encore fallait-il qu'elle l'admette...

Une fois arrivée sur le palier elle s'arreta un instant pour reprendre son souffle et jeta un regard en arrière. Derrière elle, Himawari et Sanoa la suivaient toujours... Oh, comme elle devait les déranger, cela était déjà si terrifiant pour elle-même, mais alors pour deux jeunes lycéens...
Elle inspira profondemment avant d'ouvrir la nouvelle porte qui se dressait face à elle.

Une fois qu'ils furent tous entrés celle-ci se referma de nouveau d'elle même de sorte qu'une fois de plus ils ne pouvaient plus revenir en arrière.

Le spectacle qui s'offrit alors à leur yeux les stupéfia. Au moment où ils étaient entrés, des millards d'avions en papier multicolore s'étaient animés et volaient de part et d'autre de la nouvelle pièce qui était au moins 10 fois plus grande que la précédente.
Lorsque Kamii voulut avancer elle fit un pas...avant de crier :
Aïe !
En effet, un avion de couleur jaune qui passait près d'elle venait de la griffer de sorte qu'on pouvait à présent voir une vilaine blessure sur son épaule.

Kamii se recroquevilla sur elle-même en maugrant :
Assez...j'en ai assez....

Himawari sortit un mouchoir de sa poche et le mit sur la blessure de Kamii qui saignait d'un filet rouge foncé.
Allez... ne vous inquiétez pas tout va s'arranger je suis sûre que nous pourront bientôt sortir et retrouver votre soeur...
Elle leva la tête et regarda le plafond où les avions de papier volaient toujours. Elle tourna son regard et vit Kamii toujours par terre tenant le mouchoir appuyé sur son épaule.
* réfléchis, il doit bien y avoir une solution à ce problème *
elle regarda le pièce et apperçut au bout de cette dernière une corde reliée à une trappe au plafond
*peut être que....*
elle s'adressa à Sanoa:
Regarde là-bas, il y a une corde reliée à cette trapppe au plafond, peut-être que si je l'atteins et que j'ouvre la trappe ces avions s'échaperont...

Elle enleva son manteau puis se mit à plat ventre et commença à ramper sur le plancher. Quelques minutes plus tard, elle atteignit enfin le corde et tira fortement dessus.
Soudain, la trappe s'ouvrit et au lieux que les avions s'échappent ils éclatèrent tous en millons de confétis sauf un qui volait beaucoup plus bas que les autres et qui se posa à terre. Himawari se releva et prit de morceau de papier et le déplia. Dessus, il était inscrit:

Citation :

Vous arrivez à la fin...à votre fin... Méfiez vous de la maison...

Elle regardait toujours le papier fixement quand Kamii et Sanoa arrivèrent près d'elle. Elle leur tenda le papier et demanda:
Qu'est ce que ça signifie ?

Kamii, le regard éteind, lança :

Plus rien ne m'étonne désormais...mais je ne sais pas ce que cela signifie.

Eh bien, poursuivons, qu'on en finisse !

Se tourne vers Himawari :
Encore mille merci mademoiselle ! fit elle, un sourire forcé aux lèvres.